
« Comment j’ai commencé le squash ? Je viens d’une zone assez rurale du Pays de Galles, dans laquelle il y avait un club. J’étais une enfant un peu hyperactive, et j’ai pratiqué pas mal de sports. D’après ma mère, j’avais l’habitude de courir dans une direction en regardant de l’autre côté, du coup elle a pensé que ce serait une bonne idée que je pratique une activité dans un espace restreint … Quand elle m’a amené au club pour la première fois, le coach a fait un pari avec elle : si je gagnais un tournoi après moins de dix leçons, elle devrait les payer, sinon elle serait remboursée intégralement. À cause de moi, ma mère a perdu de l’argent (rires) ! Ensuite, j’ai suivi le parcours classique en jeunes, et j’étais dans une génération très forte avec notamment Georgina Kennedy. J’ai mis le squash entre parenthèses entre 2019 et 2022, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’étais assez immature, et pas assez forte mentalement pour faire face aux exigences du monde professionnel. Ensuite, le covid a eu un effet très négatif sur ma motivation. Enfin, ma mère voulait absolument que je fasse des études supérieures, ce n’était pas négociable (rires). J’ai obtenu un diplôme en droit et en commerce à l’université de Cardiff, ça me servira certainement après le squash. Il y a très peu de joueuses au Pays de Galles, et du coup je me suis installée à Manchester où je travaille avec Josh Taylor – qui est un entraîneur assez réputé. Parmi mes partenaires d’entraînement, il y a Finnlay Withington, Gina qui vient de temps en temps ainsi que des jeunes. Je me sens bien là-bas, et j’espère que ce premier titre va lancer ma carrière. »