Après trois jours de compétition, il ne reste plus que deux joueurs et deux joueuses en lice et leur objectif sera le même ce dimanche au Art’Sport Café : remporter le PSA de Normandie 2023. Présentation express.
13h : [4] Lowri Roberts 
Maria Tovar 
Cette finale oppose deux joueuses en quête d’un premier titre en PSA – et pour lesquelles il aurait une grande signification, pour différentes raisons. Lowri Roberts (25 ans, n°128 mondiale) avait mis le squash entre parenthèses entre 2019 et 2022, en partie à cause de la crise sanitaire mais aussi pour suivre des études de droit à l’université de Cardiff. Son diplôme en poche, elle a repris le fil de sa carrière « mais ce n’est pas simple, » disait-elle avec le sourire après sa victoire en demi-finale. Même si un bandage sur sa cuisse gauche trahit une petite gêne physique, la Galloise a fait preuve d’une belle maîtrise pour franchir aisément ses trois premiers tours. En face d’elle, on trouvera la surprise du tournoi : classée 236ème dans la hiérarchie mondiale, la Colombienne Maria Tovar (24 ans) a décidé de passer plusieurs semaines en Europe pour se donner une chance de faire décoller sa carrière, car « il y a très peu de tournois féminins en Amérique du Sud, » indique-t-elle. Ces trois derniers jours, Maria a impressionné par sa détermination et sa combativité, qui lui ont permis de remporter deux matches consécutifs en cinq jeux. Dont une demi-finale épique face à Lauren Baltayan, dans laquelle elle a laissé filer quatre balles de match, avant elle-même d’en sauver quatre dans le cinquième jeu et de s’imposer …
14h : [1] Rowan Damming 
[4] Miko Aijanen 
Chez les hommes, on retrouve en finale deux joueurs que l’on avait placés dans les prétendants au titre avant le tournoi. Ils se sont affrontés une fois précédemment (en août 2022), et Miko Aijanen (n°147) s’était imposé en 4 jeux. Très déçu de sa prestation, Rowan Damming (n°129) avait même envisagé de renoncer au championnat du monde junior, avant de remporter le titre quelques semaines plus tard à Nancy … Ce statut confère une certaine pression, et le Néerlandais admet en avoir souffert lors du championnat d’Europe -19 ans il y a quelques jours – s’inclinant lourdement face à l’Anglais Jonah Bryant en finale. Du coup, il affirme être venu au Havre avec l’intention de se concentrer davantage sur le jeu que les résultats. Ça lui a plutôt bien réussi, car il n’a jamais été en réel danger jusqu’à maintenant. Il y a de bonnes chances que le scénario soit différent face au solide Miko Aijanen, de retour sur le circuit après quatre ans en université américaine, et bourreau des Français en Normandie. Après avoir écarté Macéo Lévy en quart, il est venu à bout de Toufik Mekhalfi en demi, après 77 minutes de combat … Si sa capacité à avoir bien récupérer sera l’une des clés de ce match, inutile d’aller chercher chez lui une quelconque pression liée au fait de disputer une finale. Pour le Finlandais, il s’agira « d’un match comme un autre, tout simplement … »